Boutique éphémère estivale 2023

Une nouvelle boutique éphémère estivale s'est installée au 52 du 10 juin au 8 juillet 2023 !

Du 10 juin au 8 juillet, 5 artistes de la région se sont installés au 52 !

→ Du mercredi au samedi
→ 10h – 19h
→ 52 rue Battant

Découvrez les démarches artistiques et biographies des 5 artistes présents pour cette nouvelle boutique.

Façonner et éveiller la matière. Mon travail s’articule autour d’une valorisation des matériaux portée par le geste, dont l’univers prône une quête du vivant. Je me nourris de représentations organiques que je détaille, décrypte et structure par la seule manipulation du papier. Des formes figées qui prennent vie et s’incarnent par leur accumulation, leur agencement dans l’espace en créant des effets de déploiement, de mouvement et de vibration.
Un temps suspendu, atemporel, induit par la répétition. Car « il y a toujours ce geste, puis un autre, avec une espèce de lenteur qui n’a rien à voir avec l’échelle que peut prendre l’œuvre finale. » Eva Jospin, Art press, août 2018

Bisontine d’origine, je me suis formée en école de design puis me suis spécialisée en design textile à la Haute École des Arts du Rhin (Mulhouse). A travers diverses expériences dans le milieu du spectacle, du luxe et de la haute couture, j’ai développé un intérêt particulier sur la question du rôle de la matière en tant qu’outil et support d’interaction et ces nombreuses possibilités d’exploitations/appropriations. Je lance (en 2022) ma première collection Paperfeather inspirée par la faune domestique ainsi que les techniques des plumassiers. Elle prend la forme de tableaux confectionnés en marqueterie de papier, visible aujourd’hui dans diverses boutiques et galeries de la région, notamment la boutique des créateurs à Besançon, où j’expose en tant que membre permanent.

Instagram : @orianeabt

Après avoir grandi en Petite Camargue, je mûris dans différents Beaux-Arts puis à l’école de cinéma de Lodz (Pologne). De retour en France, je m’implique dans une TV pirate à Paris permettant aux habitants de réaliser leur propre émission, répands à travers le globe un évènement culturel qui transforme la rue le temps d’une soirée, participe à un cabaret itinérant en milieu rural, réalise un logiciel de montage créatif, imagine des jeux pédagogiques autour du montage, déploie un spectacle d’ombre érotico-abstrait, improvise des imprécations sonores et sans cesse dessine. Depuis peu, je me suis installé dans le Jura pour y comploter d’autres surprises.

Blick signifie «regard». Le mien a maturé dans les salles obscures. Cinéphile, j’imprègne mes pratiques graphiques d’un esprit filmique. Que ce soit en dessin, collage, ombre ou papier découpé, le rouleau narratif soutend mes créations. Chaque vision cristallise le fragment d’un mouvement. J’invite ainsi le spectateur à constituer sa propre histoire, voire à se générer un film et ce sans film.

J’utilise des techniques simples voire désuètes: dessiner avec un stylo bic, découper des silhouettes dans du papier, jouer avec des ombres, écrire des poèmes dans le creux de ma main… Je cherche à excaver des univers avec peu voire à partager ce souci de la simplicité capable de nous emporter au loin. L’enjeu consiste à se re-enchanter en se nourrissant de ce qui nous entoure ou de ce qui nous épine intérieurement. A partir de cette base, j’applique des transformations ludiques. Ces décalages s’inspirent souvent des sensations issues de ma mauvaise vue et difficulté de parler. Je pétris la matière jusqu’à modifier les sens et y apporter un autre regard.

Je reste à l’affut de situations incongrues. Lorsque je vois un fait humain qui m’étonne, je le croque. Mon dessin se présente sous la forme d’une ligne qui dans ses contorsions recadre la réalité comme un film de fiction infini. Je partage ces étonnements de la vie en publiant une collection de carnets de dessin.

Site internet : carnetdefaits.net
Instagram : @carnetdefaits

C’est avec la peinture à l’huile que je cherche à capturer les instants suspendus qu’offrent les paysages marins.
Dans une pratique récurrente, obsessionnelle, j’essaie de saisir la puissance de la vague, de reproduire son équilibre, ce plein de sens et de lumières, de révéler cette pureté et cette force libératrice.
Mais la vague résiste.
Elle apparaît puis disparaît. Et je recommence encore et encore, sur de nouvelles plages, de nouveaux rayons de soleil. Jusqu’au point ou je glisse et je me perds dans ces mouvements cycliques et renaissants.

Mon approche picturale, autodidacte, reflète l’intégralité de mon parcours personnel. Mon affinité avec la peinture réaliste, voire hyperréaliste de part son caractère méticuleux et quasi-analytique, tient à mes diverses formations de mathématiciennes (3 masters universitaires dans 3 pays différents). Mes gestes répétitifs traduisent, eux, mes années passées dans le monde de la finance, quand mes choix de couleurs et de sujets sont, enfin, pleinement marqués des hauts et bas rencontrés dans mon parcours.
Peignant depuis deux décennies, je n’ai révélé ma pratique qu’en 2023 à l’occasion de différentes expositions collectives organisées en Franche-Comté (Besançon, Sochaux, Ornans, etc.).

C’est en effet après plusieurs années passées entre la mer Méditerranée et les bords du lac de Neuchâtel, que j’ai finalement décidé de me reconvertir et d’installer mon atelier à Pierrefontaine-Les-Varans (Doubs) en 2017, dans un ancien hôtel-restaurant familial. Un immeuble du XIXème siècle que j’ai restauré par mes propres soins et transformé en Hôtel D’Artiste : hôtel, restaurant et jazz-bar, un lieu de rencontre et de forte inspiration artistique !

Site internet : marina-art.ch
Instagram : @marina_bogacheff_art

Je travaille l’imperceptible et la beauté du banal des végétaux, sans approche naturaliste.
Jamais nommées, étiquetées ou classifiées, ces plantes sont communes, ordinaires, insignifiantes et parfois même indésirables.

Ralentir, observer, ressentir, m’évader…
Juste ici, dans un jardin, au coin de la rue…
Comme un voyage photographique (presque) immobile, car « le monde ne mourra jamais par manque de merveilles, mais uniquement par manque d’émerveillement ».

La macrophotographie, prise de vue très rapprochée d’éléments de petite taille, est ma technique de prédilection depuis plus de 20 ans. J’expose mes œuvres depuis quelques années dans le Jura, seule ou en collectif.
Mes compositions graphiques et très colorées interrogent la notion d’échelle, notamment en grand format.

Urbaniste de formation, je suis attachée aux territoires ruraux, aux espaces délaissés et aux ressources insoupçonnées que j’ai à cœur de mettre en valeur.
Aujourd’hui entre le Jura et la Haute-Saône, j’explore de nouveaux territoires et de nouvelles techniques (gravure, collage, cyanotype, poésie) questionnant inlassablement la nature, la couleur et ce qui se montre discret.

Instagram : @mailysphotographiste

Je dessine des lieux inhabités, organiques ou urbains, traversés par la présence humaine. Il s’agit pourtant bien de paysages construits par l’accumulation de traces, de souvenirs, d’autant de témoignages sensibles de notre rapport à la nature et de notre relation aux autres.

Des paysages que j’aimerais rendre accessibles à l’imaginaire de chacun, afin que tous nous puissions expérimenter cette déambulation sensible.

Je vis et travaille à Besançon. Illustratrice, je mixe les techniques du dessin et de la peinture pour représenter des lieux-paysages narratifs. Des dessins ont été exposés pour la première fois en mars 2023 à Baume-les-Dames. Je pratique également la gravure sur bois.

Mon passé d’architecte a enrichi mes représentations d’espaces et d’atmosphères, une expérience qui vient encore nourrir ma pratique artistique actuelle. Si je crée des illustrations, je réponds également à des commandes dans le secteur de l’édition, de la presse et de la papeterie.

Site internet : marienortier.com
Instagram : @marie_nortier